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Faites votre propre jardin médicinal
Apprendre les plantes :: Remèdes, Cultures, Utilisations, etc... vous trouvez tout ici :: Cultiver ses plantes
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Faites votre propre jardin médicinal
Que vous n’ayez qu’un petit coin de jardin à votre disposition, voire un petit mètre carré de balcon, ou que vous disposiez d’un grand terrain, vous pouvez cultiver vos herbes culinaires et vos plantes médicinales.
Cultiver des plantes médicinales peut être aussi simple que de mettre quelques semences de souci dans un pot rempli de terreau, qui trônera sur le balcon tout l’été, sans lui prodiguer d’autres soins que des arrosages réguliers. Ou aussi complexe qu’une platebande très songée comprenant des dizaines d’espèces et qui exigera des soins continus. Le choix est aussi vaste que vos ambitions!
Pour être très tendance, vous pouvez d’ailleurs intégrer herbes et plantes médicinales dans vos platebandes ornementales : basilic pourpre, agastache (ou anis hysope) abricot, échinacée rose ou blanche, souci jaune ou orange, monarde rouge, origan blanc, tanaisie jaune, verveine bleue avec, en arrière-plan, la grande angélique et la monumentale rose trémière noire, et, en avant-plan le petit thym citron panaché. Ce type d’aménagement ravira le plus blasé des horticulteurs.
Remarque. La frontière entre herbe culinaire et plante médicinale étant très mince, voire complètement artificielle aux yeux de bien des herboristes, il sera question ici des unes et des autres, sans distinction. Ajouter une pincée de persil, de thym ou de basilic à ses aliments est d’ailleurs l’une des meilleures façons de profiter des vertus des plantes.
En pot
La plupart des annuelles se cultivent assez facilement en contenant : souci, basilic, persil, de même que certaines vivaces, particulièrement le romarin et la verveine citronnée, qui ne supportent pas nos hivers rigoureux et gagnent à être rempotés à l’automne, après leur séjour estival au jardin.
Pour la culture en pot, choisissez un terreau pour plantes d’intérieur du commerce, ou composez le vôtre avec, en parts égales, du compost (de fumier de mouton ou de crevette), de la mousse de tourbe (ou, si vous en avez, du terreau de feuilles) et de la vermiculite. Remplissez le pot, arrosez abondamment, laissez reposer une heure ou deux, puis transplantez vos plants. Ne négligez pas l’arrosage des plantes en contenant, surtout si elles sont exposées au vent desséchant de l’été ou à la chaleur sèche du système de chauffage.
En platebande, dans la cour ou le jardin
En plus de l’échinacée, de l’achillée millefeuille, du millepertuis, de l’ortie, de la mélisse, du souci et du stévia, dont nous vous proposons les modes de culture ci-dessous, vous pouvez cultiver au jardin plusieurs variétés de sauge, de menthe, de thym, sans compter les nombreux basilics, qui présentent des formes, des couleurs et des saveurs multiples. Pensez, par exemple, à la sauge lyrata, dont le cultivar ‘Purple Vulcano’ est d’une splendeur inouïe ou à la sauge rituelle (Salvia apiana) dont se servaient traditionnellement les Amérindiens pour « purifier » leurs habitations. Ou aux diverses menthes présentant des saveurs de pomme, de citron, de baies, de lime, de banane, de gingembre, de pamplemousse, ou, restons simples, de... menthe poivrée.
En couvre-sol : une alternative au gazon
Certaines plantes médicinales peuvent carrément remplacer le gazon, limitant ainsi la corvée de tonte ainsi que la pollution qui vient avec, tout en fournissant un matériau abondant pour vos infusions. Citons entre autres les diverses variétés de thym miniature et la camomille. Pour les implanter, travaillez votre sol pendant au moins une saison de façon à éliminer les mauvaises herbes. Semez vos plants d’abord en contenant, puis transplantez-les plus tard au jardin (les semences sont tellement petites qu’elles se perdraient dans cette grande surface de terre), dans une terre plutôt sablonneuse (ajoutez-lui du sable ou du fin gravier si elle est lourde).
À l’ombre
Si vous disposez d’un petit coin à l’ombre ou à la mi-ombre, semez de la valériane, cette grande vivace dont on récolte la racine. Et si vous avez la chance d’avoir à votre disposition un boisé où poussent de grands érables, plantez de l’hydraste, du ginseng américain, de l’actée à grappes noires et de la rhodiole. Originaires de nos contrées, ces plantes de sous-bois se multiplient par semence (méthode longue et peu productive). Ou mieux, achetez de jeunes plants ou des racines (ces dernières ne sont habituellement offertes que pendant une courte période). À noter que ces plantes ne conviennent pas aux pressés et autres stressés, car dans la plupart des cas, il faut attendre au moins cinq ans avant de récolter.
Arbres et arbustes : argousier, jujube chinois, cassis…
Si vous êtes gagné par la douce folie médicinale et avez beaucoup de temps devant vous, pensez arbustes et arbres médicinaux : jujube chinois, forsythia, argousier, sureau, cassis, voire ginkgo. Ils peuvent tous se semer sans difficulté et à peu de frais. Vous pouvez aussi, bien sûr, acheter des plants.
Cinq vivaces médicinales
La mélisse (Melissa officinalis) : cette plante vivace requiert un emplacement ensoleillé ou à mi-ombre. Elle nécessite une protection hivernale dans les régions plus au nord, mais passe généralement l’hiver dans le sud du Québec, ou se ressème d’elle-même très facilement. Cultivar recommandé : ‘Citronella Lemonella’ (plus citronnés) ou espèce botanique. Multiplication : semences ou plants.
En savoir plus sur les propriétés de la mélisse.
L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) : on cultive cette vivace en plein soleil, dans un sol légèrement acide. Cultivar recommandé : espèce indigène. On peut la cultiver avec des variétés ornementales, à la floraison rouge ou jaune, mais c’est l’achillée à fleurs blanches qui reste la plus riche en principes actifs.
En savoir plus sur les propriétés médicinales de l’achillée millefeuille.
Le millepertuis (Hypericum perforatum) : on retrouve cette vivace en bordure des chemins de campagne, mais il est préférable de se procurer un cultivar chez un herboriste ou un grainetier spécialisé. Nécessite peu d’entretien. Attention aux interactions avec certains médicaments et à la photosensibilité que le millepertuis peut provoquer. Cultivar : il en existe quelques-uns, surtout utiles pour leur résistance à une maladie fongique répandue, l’anthracnose. Multiplication : habituellement sous forme de semences, mais on trouve aussi des plants.
En savoir plus sur les propriétés médicinales du millepertuis.
L’échinacée (Echinacea purpurea) : plante vivace qu’on installe en plein soleil dans une terre riche en humus et qui s’égoutte bien. Ce sont les racines des plantes de trois ans que l’on préfère utiliser en herboristerie, bien que les feuilles et les graines soient aussi parfois employées. L’année de la récolte, il faut couper les fleurs pendant l’été. Cultivars recommandés : plusieurs cultivars appartenant aux espèces Echinacea purpurea et Echinacea angustifolia sont offerts dans le commerce. La seconde est réputée plus active, mais son taux de germination est beaucoup plus faible, si bien qu’on se rabat généralement sur la première. On peut aussi acheter quelques plants.
En savoir plus sur les propriétés de l’échinacée.
L’ortie (Urtica dioica) : cette vivace a certaines exigences quant à la multiplication par semences (que l’on attribue parfois à son tempérament... épineux), si bien que certains préfèrent se procurer un ou des plants. D’une manière ou d’une autre, il faut la mettre dans une section à part, car elle est très envahissante et très désagréable au contact (« qui s’y frotte s’y pique », dit le proverbe). Elle aime le soleil ou la mi-ombre et a besoin d’un bon apport de compost. À noter que, une fois établie, elle se ressèmera d’elle-même sans la moindre difficulté. Cultivar : espèce botanique.
En savoir plus sur les propriétés de l’ortie.
Deux annuelles (ou traitées comme telles) médicinales
Le souci (Calendula officinalis) : Désignée « plante médicinale de l’année » par la International Herb Association, cette jolie plante aux fleurs jaunes et orangées se cultive très facilement et réjouit l’oeil autant qu’elle adoucit les bobos des petits et des grands. On peut acheter des semences ou des plants dans les jardineries. Toutefois, il existe des cultivars sélectionnés pour leur richesse en principes actifs, notamment ‘Calypso Orange’, ‘Erfurter Orange’, et ‘May Orange’. Comme leur nom l’indique, leurs fleurs sont orange, ce qui serait signe d’une activité médicinale plus élevée. Récoltez les fleurs au fur et à mesure qu’elles s’épanouissent; les plants continueront ainsi de produire tout au long de l’été et jusque tard l’automne. Si vous laissez monter quelques plants, vous pourrez également récolter les semences. On fait sécher les pétales sur un grillage avant de les utiliser tels quels ou en teinture.
En savoir plus sur les propriétés médicinales du souci.
Le stévia (Stevia rebaudiana) : très à la mode en ce moment, le stévia présente surtout l’intérêt d’être un excellent substitut du sucre, tout en étant beaucoup moins calorique. Le pouvoir sucrant de son principal composé, le stévioside, serait deux ou trois cents fois plus élevé que celui du sucrose (la feuille de stévia, toutefois, ne contient qu’environ 12% de stévioside). Sous nos climats, cette vivace tropicale est cultivée comme une annuelle. On peut la cultiver en pot ou en pleine terre, à partir de semences ou de jeunes plants. Cette dernière solution est préférable, puisqu’il lui faut une longue saison pour produire une quantité satisfaisante de feuilles. Espacement : 45 cm. Diamètre du pot pour la culture en contenant : de 25 cm à 30 cm. Le cultivar ‘Crazy Sweet’, vendu exclusivement par Richters, ne présenterait pas l’après-goût amer dont on fait parfois l’expérience avec l’espèce botanique. Ce cultivar n’est offert que sous forme de jeune plant.
On le transplante au jardin (ou on sort le contenant à l’extérieur) entre la fin mai et la mi-juin (quand il n’y a plus de risque de gel). On récolte les feuilles entre la mi et la fin septembre, juste avant la floraison, lorsque les plants ont atteint de 40 cm à 60 cm de hauteur. Le plus tard possible, en fait, car la baisse de la température et de la durée de luminosité des jours provoque une augmentation de la production de stévioside. Comme la plante peut tolérer des températures de - 6 °C, on peut la garder un peu plus tard au jardin, en la protégeant durant les nuits froides.
La récolte effectuée, on fait sécher les feuilles sur des treillis au soleil, puis on les pulvérise à la main ou dans un moulin à café, ce qui libère le stévioside.
En savoir plus sur le stévia.
Les herbes culinaires : un chasse-insecte naturel
Les plantes aromatiques peuvent attirer les insectes utiles, repousser les insectes nuisibles et favoriser, d’une manière ou d’une autre, la croissance des plantes potagères. Il ne faut donc pas hésiter à en mettre un peu partout dans le potager. Limitez-vous toutefois aux plantes annuelles (basilic, persil, aneth, coriandre, etc.) ou à celles que vous traiterez comme des annuelles (sauge, thym français, stévia, verveine citronnée, etc.).
Conseils généraux de culture
Une terre modérément riche (ajoutez du compost bien mûr au printemps ou un compost un peu moins mûr l’automne précédent), qui s’égoutte bien, est idéale pour la majorité des herbes et plantes médicinales. Exposition des plantes : soleil ou mi-ombre, sauf pour les plantes de sous-bois. Aérez le sol à la bêche ou au motoculteur avant de transplanter les plants ou de semer les graines. Arrosez au besoin et désherbez régulièrement, particulièrement dans le cas de plantes qui croissent lentement, comme le thym et la sauge.
Où se procurer semences et plants
La plupart des grainetiers offrent des semences des espèces d’herbes et de plantes médicinales les plus communes : menthe, mélisse, persil, sauge, romarin, thym, de même que le stévia. On en trouve aussi dans la section fleurs annuelles ou vivaces des catalogues. Cependant, il vaut toujours mieux se référer d’abord à l’information donnée par les maisons spécialisées dans les herbes et plantes médicinales, la teneur en principes actifs étant nettement plus élevée dans certains cultivars sélectionnés spécifiquement à cet effet.
Voici quelques fournisseurs de semences et de plants qui offrent des catalogues en ligne :
◾ La société des plantes : www.lasocietedesplantes.com
◾ Les Jardins du Grand-Portage : www.intermonde.net
◾ Mycoflor : www.mycoflor.ca
◾ Richters : www.richters.com
Pour des conseils plus spécifiques
La Guilde des herboristes à l’adresse suivante : www.guildedesherboristes.org
The Herb Society of America : www.herbsociety.org
Herb society of UK : www.herbsociety.co.uk
Pour en savoir plus sur le stévia : www.stevia.net
Paulette Vanier – PasseportSanté.net
Cultiver des plantes médicinales peut être aussi simple que de mettre quelques semences de souci dans un pot rempli de terreau, qui trônera sur le balcon tout l’été, sans lui prodiguer d’autres soins que des arrosages réguliers. Ou aussi complexe qu’une platebande très songée comprenant des dizaines d’espèces et qui exigera des soins continus. Le choix est aussi vaste que vos ambitions!
Pour être très tendance, vous pouvez d’ailleurs intégrer herbes et plantes médicinales dans vos platebandes ornementales : basilic pourpre, agastache (ou anis hysope) abricot, échinacée rose ou blanche, souci jaune ou orange, monarde rouge, origan blanc, tanaisie jaune, verveine bleue avec, en arrière-plan, la grande angélique et la monumentale rose trémière noire, et, en avant-plan le petit thym citron panaché. Ce type d’aménagement ravira le plus blasé des horticulteurs.
Remarque. La frontière entre herbe culinaire et plante médicinale étant très mince, voire complètement artificielle aux yeux de bien des herboristes, il sera question ici des unes et des autres, sans distinction. Ajouter une pincée de persil, de thym ou de basilic à ses aliments est d’ailleurs l’une des meilleures façons de profiter des vertus des plantes.
En pot
La plupart des annuelles se cultivent assez facilement en contenant : souci, basilic, persil, de même que certaines vivaces, particulièrement le romarin et la verveine citronnée, qui ne supportent pas nos hivers rigoureux et gagnent à être rempotés à l’automne, après leur séjour estival au jardin.
Pour la culture en pot, choisissez un terreau pour plantes d’intérieur du commerce, ou composez le vôtre avec, en parts égales, du compost (de fumier de mouton ou de crevette), de la mousse de tourbe (ou, si vous en avez, du terreau de feuilles) et de la vermiculite. Remplissez le pot, arrosez abondamment, laissez reposer une heure ou deux, puis transplantez vos plants. Ne négligez pas l’arrosage des plantes en contenant, surtout si elles sont exposées au vent desséchant de l’été ou à la chaleur sèche du système de chauffage.
En platebande, dans la cour ou le jardin
En plus de l’échinacée, de l’achillée millefeuille, du millepertuis, de l’ortie, de la mélisse, du souci et du stévia, dont nous vous proposons les modes de culture ci-dessous, vous pouvez cultiver au jardin plusieurs variétés de sauge, de menthe, de thym, sans compter les nombreux basilics, qui présentent des formes, des couleurs et des saveurs multiples. Pensez, par exemple, à la sauge lyrata, dont le cultivar ‘Purple Vulcano’ est d’une splendeur inouïe ou à la sauge rituelle (Salvia apiana) dont se servaient traditionnellement les Amérindiens pour « purifier » leurs habitations. Ou aux diverses menthes présentant des saveurs de pomme, de citron, de baies, de lime, de banane, de gingembre, de pamplemousse, ou, restons simples, de... menthe poivrée.
En couvre-sol : une alternative au gazon
Certaines plantes médicinales peuvent carrément remplacer le gazon, limitant ainsi la corvée de tonte ainsi que la pollution qui vient avec, tout en fournissant un matériau abondant pour vos infusions. Citons entre autres les diverses variétés de thym miniature et la camomille. Pour les implanter, travaillez votre sol pendant au moins une saison de façon à éliminer les mauvaises herbes. Semez vos plants d’abord en contenant, puis transplantez-les plus tard au jardin (les semences sont tellement petites qu’elles se perdraient dans cette grande surface de terre), dans une terre plutôt sablonneuse (ajoutez-lui du sable ou du fin gravier si elle est lourde).
À l’ombre
Si vous disposez d’un petit coin à l’ombre ou à la mi-ombre, semez de la valériane, cette grande vivace dont on récolte la racine. Et si vous avez la chance d’avoir à votre disposition un boisé où poussent de grands érables, plantez de l’hydraste, du ginseng américain, de l’actée à grappes noires et de la rhodiole. Originaires de nos contrées, ces plantes de sous-bois se multiplient par semence (méthode longue et peu productive). Ou mieux, achetez de jeunes plants ou des racines (ces dernières ne sont habituellement offertes que pendant une courte période). À noter que ces plantes ne conviennent pas aux pressés et autres stressés, car dans la plupart des cas, il faut attendre au moins cinq ans avant de récolter.
Arbres et arbustes : argousier, jujube chinois, cassis…
Si vous êtes gagné par la douce folie médicinale et avez beaucoup de temps devant vous, pensez arbustes et arbres médicinaux : jujube chinois, forsythia, argousier, sureau, cassis, voire ginkgo. Ils peuvent tous se semer sans difficulté et à peu de frais. Vous pouvez aussi, bien sûr, acheter des plants.
Cinq vivaces médicinales
La mélisse (Melissa officinalis) : cette plante vivace requiert un emplacement ensoleillé ou à mi-ombre. Elle nécessite une protection hivernale dans les régions plus au nord, mais passe généralement l’hiver dans le sud du Québec, ou se ressème d’elle-même très facilement. Cultivar recommandé : ‘Citronella Lemonella’ (plus citronnés) ou espèce botanique. Multiplication : semences ou plants.
En savoir plus sur les propriétés de la mélisse.
L’achillée millefeuille (Achillea millefolium) : on cultive cette vivace en plein soleil, dans un sol légèrement acide. Cultivar recommandé : espèce indigène. On peut la cultiver avec des variétés ornementales, à la floraison rouge ou jaune, mais c’est l’achillée à fleurs blanches qui reste la plus riche en principes actifs.
En savoir plus sur les propriétés médicinales de l’achillée millefeuille.
Le millepertuis (Hypericum perforatum) : on retrouve cette vivace en bordure des chemins de campagne, mais il est préférable de se procurer un cultivar chez un herboriste ou un grainetier spécialisé. Nécessite peu d’entretien. Attention aux interactions avec certains médicaments et à la photosensibilité que le millepertuis peut provoquer. Cultivar : il en existe quelques-uns, surtout utiles pour leur résistance à une maladie fongique répandue, l’anthracnose. Multiplication : habituellement sous forme de semences, mais on trouve aussi des plants.
En savoir plus sur les propriétés médicinales du millepertuis.
L’échinacée (Echinacea purpurea) : plante vivace qu’on installe en plein soleil dans une terre riche en humus et qui s’égoutte bien. Ce sont les racines des plantes de trois ans que l’on préfère utiliser en herboristerie, bien que les feuilles et les graines soient aussi parfois employées. L’année de la récolte, il faut couper les fleurs pendant l’été. Cultivars recommandés : plusieurs cultivars appartenant aux espèces Echinacea purpurea et Echinacea angustifolia sont offerts dans le commerce. La seconde est réputée plus active, mais son taux de germination est beaucoup plus faible, si bien qu’on se rabat généralement sur la première. On peut aussi acheter quelques plants.
En savoir plus sur les propriétés de l’échinacée.
L’ortie (Urtica dioica) : cette vivace a certaines exigences quant à la multiplication par semences (que l’on attribue parfois à son tempérament... épineux), si bien que certains préfèrent se procurer un ou des plants. D’une manière ou d’une autre, il faut la mettre dans une section à part, car elle est très envahissante et très désagréable au contact (« qui s’y frotte s’y pique », dit le proverbe). Elle aime le soleil ou la mi-ombre et a besoin d’un bon apport de compost. À noter que, une fois établie, elle se ressèmera d’elle-même sans la moindre difficulté. Cultivar : espèce botanique.
En savoir plus sur les propriétés de l’ortie.
Deux annuelles (ou traitées comme telles) médicinales
Le souci (Calendula officinalis) : Désignée « plante médicinale de l’année » par la International Herb Association, cette jolie plante aux fleurs jaunes et orangées se cultive très facilement et réjouit l’oeil autant qu’elle adoucit les bobos des petits et des grands. On peut acheter des semences ou des plants dans les jardineries. Toutefois, il existe des cultivars sélectionnés pour leur richesse en principes actifs, notamment ‘Calypso Orange’, ‘Erfurter Orange’, et ‘May Orange’. Comme leur nom l’indique, leurs fleurs sont orange, ce qui serait signe d’une activité médicinale plus élevée. Récoltez les fleurs au fur et à mesure qu’elles s’épanouissent; les plants continueront ainsi de produire tout au long de l’été et jusque tard l’automne. Si vous laissez monter quelques plants, vous pourrez également récolter les semences. On fait sécher les pétales sur un grillage avant de les utiliser tels quels ou en teinture.
En savoir plus sur les propriétés médicinales du souci.
Le stévia (Stevia rebaudiana) : très à la mode en ce moment, le stévia présente surtout l’intérêt d’être un excellent substitut du sucre, tout en étant beaucoup moins calorique. Le pouvoir sucrant de son principal composé, le stévioside, serait deux ou trois cents fois plus élevé que celui du sucrose (la feuille de stévia, toutefois, ne contient qu’environ 12% de stévioside). Sous nos climats, cette vivace tropicale est cultivée comme une annuelle. On peut la cultiver en pot ou en pleine terre, à partir de semences ou de jeunes plants. Cette dernière solution est préférable, puisqu’il lui faut une longue saison pour produire une quantité satisfaisante de feuilles. Espacement : 45 cm. Diamètre du pot pour la culture en contenant : de 25 cm à 30 cm. Le cultivar ‘Crazy Sweet’, vendu exclusivement par Richters, ne présenterait pas l’après-goût amer dont on fait parfois l’expérience avec l’espèce botanique. Ce cultivar n’est offert que sous forme de jeune plant.
On le transplante au jardin (ou on sort le contenant à l’extérieur) entre la fin mai et la mi-juin (quand il n’y a plus de risque de gel). On récolte les feuilles entre la mi et la fin septembre, juste avant la floraison, lorsque les plants ont atteint de 40 cm à 60 cm de hauteur. Le plus tard possible, en fait, car la baisse de la température et de la durée de luminosité des jours provoque une augmentation de la production de stévioside. Comme la plante peut tolérer des températures de - 6 °C, on peut la garder un peu plus tard au jardin, en la protégeant durant les nuits froides.
La récolte effectuée, on fait sécher les feuilles sur des treillis au soleil, puis on les pulvérise à la main ou dans un moulin à café, ce qui libère le stévioside.
En savoir plus sur le stévia.
Les herbes culinaires : un chasse-insecte naturel
Les plantes aromatiques peuvent attirer les insectes utiles, repousser les insectes nuisibles et favoriser, d’une manière ou d’une autre, la croissance des plantes potagères. Il ne faut donc pas hésiter à en mettre un peu partout dans le potager. Limitez-vous toutefois aux plantes annuelles (basilic, persil, aneth, coriandre, etc.) ou à celles que vous traiterez comme des annuelles (sauge, thym français, stévia, verveine citronnée, etc.).
Conseils généraux de culture
Une terre modérément riche (ajoutez du compost bien mûr au printemps ou un compost un peu moins mûr l’automne précédent), qui s’égoutte bien, est idéale pour la majorité des herbes et plantes médicinales. Exposition des plantes : soleil ou mi-ombre, sauf pour les plantes de sous-bois. Aérez le sol à la bêche ou au motoculteur avant de transplanter les plants ou de semer les graines. Arrosez au besoin et désherbez régulièrement, particulièrement dans le cas de plantes qui croissent lentement, comme le thym et la sauge.
Où se procurer semences et plants
La plupart des grainetiers offrent des semences des espèces d’herbes et de plantes médicinales les plus communes : menthe, mélisse, persil, sauge, romarin, thym, de même que le stévia. On en trouve aussi dans la section fleurs annuelles ou vivaces des catalogues. Cependant, il vaut toujours mieux se référer d’abord à l’information donnée par les maisons spécialisées dans les herbes et plantes médicinales, la teneur en principes actifs étant nettement plus élevée dans certains cultivars sélectionnés spécifiquement à cet effet.
Voici quelques fournisseurs de semences et de plants qui offrent des catalogues en ligne :
◾ La société des plantes : www.lasocietedesplantes.com
◾ Les Jardins du Grand-Portage : www.intermonde.net
◾ Mycoflor : www.mycoflor.ca
◾ Richters : www.richters.com
Pour des conseils plus spécifiques
La Guilde des herboristes à l’adresse suivante : www.guildedesherboristes.org
The Herb Society of America : www.herbsociety.org
Herb society of UK : www.herbsociety.co.uk
Pour en savoir plus sur le stévia : www.stevia.net
Paulette Vanier – PasseportSanté.net
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